Bisha > Bisha
Il fallait un mental d’acier pour arriver au terme de cette journée, l’organisation ne s’y est pas trompée. Certains ont décuplé leur énergie à la perspective de franchir la ligne d’arrivée, alors que d’autres ont dû rassembler leurs dernières forces pour rester dans la course.
Une apothéose
La spéciale de 346 km était incontestablement la plus difficile d’entre toutes. Le franchissement des dunes extrêmement molles sur la première partie demandait un savant dosage de prudence et de dextérité. Les corps et la mécanique ont été mis à rude épreuve jusqu’au bout car, au sortir de ces épouvantables cordons, ce sont les pistes cassantes et leurs rafales de poussière qu’il a fallu affronter. Tous n’ont pas eu la chance d’arriver au bout sans encombres, à l’image de notre trio…
Journée d’enfer
Les deux Sylvain et Frédéric n’oublieront probablement jamais cette onzième étape du Dakar 2022. Au km 80, le Man s’est couché dans ces dunes infernales. Impossible de retomber sur leurs roues sans faire appel à l’organisation. À ce stade de la course, les instructions qu’ils reçoivent en retour sont d’attendre qu’un véhicule capable de les secourir passe à proximité. Malheureusement pour notre trio, aucun camion ne s’est présenté sur cette section du parcours et leur supplice a duré tout l’après-midi et une partie de la nuit. Ils ont finalement été redressés en fin de nuit et ont regagné le bivouac à temps pour prendre, sans transition, le départ de l’ultime épreuve avant le podium d’arrivée. Souhaitons-leur une dernière journée plus clémente !