À 140 km/h sur le sable !
Avec Sylvain Besnard #547
Une étape 8 en boucle autour de Wadi Al-Dawasir, sans les motos ni quads pour ouvrir la piste et faire la trace… Une étape avec peu de relief, hormis une petite centaine de kilomètres sur le plateau de Wajid (qui veut dire la vallée en arabe) où quelques beaux canyons ont varié le plaisir du pilotage dans les dunes.
« J’ai roulé à 140 km/h. Incroyable. Nous sommes rentrés de jour, du pur bonheur ! Et sur la piste aucun de nos clients n’a vécu une quelconque panne. C’est super d’autant que la fatigue commence à se faire sentir. Il faut tenir, on résiste. Quatre étapes restent à couvrir, le rythme est élevé mais nous irons au bout, du moins nous faisons le maximum pour y parvenir. Ce n’est pas fini, ne nous enflammons pas ! » résume Sylvain, l’oeil vif et la voix enjouée.
De cette journée comportant 474 km en secteur sélectif, le pilote raconte : « Nous avons roulé sur de grands plateaux, très rapides surtout celui d’une quarantaine de kilomètres comprenant des passages d’ergs. C’était pas mal piégeux dans certains endroits. »
Les Sylvain et Antoine terminent la spéciale à la 25ème place après avoir couvert les 474 km en 6h 26’58 ; leur classement au général : 21ème.
Etape 9 : Wadi-Al Dawasir – Haradh (891 km dont 412 km en spéciale)
Le Dakar prépare avec ce long trajet son entrée dans le ‘Empty Quarter’. Pour y parvenir, la partie se jouera essentiellement sur la précision du pilotage, avec cette fois-ci des sols en majorité durs et même des portions cassantes pour ceux qui négligeraient la prudence. En arrivant à Haradh, qui s’est construite sur le pétrole et sur l’agriculture, le rallye rentrera dans une nouvelle séquence.
Sylvain Besnard pilote un MAN (#547). Il est assisté dans l’habitacle par Antoine Vitse (navigateur) et Sylvain Laliche (mécanicien).
Marie-France Estenave