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DAKAR 2020 en ARABIE SAOUDITE du 5 au 17 Janvier

Un nouveau défi mais une passion avant tout !

 Avec Sylvain BESNARD #547

 Le transfert du Dakar de l’Amérique du Sud en Arabie Saoudite fait grincer quelques dents en raison de ses manquements aux droits de l’homme ! Par des paroles rassurantes et sans langue de bois, David Castera le patron du Dakar se montre rassurant. « Une volonté d’ouverture par le sport pour faire découvrir le pays, pour attirer les touristes… est à mettre en avant ! La Formule E a ouvert la voie en ce qui concerne les sports mécaniques. Beaucoup de garanties de la part du Royaume nous ont été données, nous y allons avec optimisme et conviction… » 

 Pour A.S.O., ce déménagement est raisonnable malgré la proximité du conflit avec le Yémen. Une délocalisation, dix ans après celle d’Afrique ne doit pas impacter l’épreuve mais au contraire, doit permettre de l’ouvrir davantage à de nouveaux concurrents, à de nouvelles équipes… et même à de nouveaux partenaires ! Un contrat de cinq ans lie les deux entités, prêtes à construire une forteresse comme ce fut le cas en Amérique latine en 2009. Et pour y arriver, confiance totale au Directeur du Dakar David Castera et à son équipe professionnelle et réactive. 

Avant son envol vers l’Arabie Saoudite, Sylvain Besnard (54 ans) s’est livré sur cette nouvelle aventure qui va noircir son livre personnel de souvenirs et d’anecdotes. Une 42ème édition qui se déroulera sur 12 étapes entrecoupées d’une journée de repos le 11 janvier 2020. 

 Avec Sylvain BESNARD 

#547 

Un nouveau Dakar se profile, pourquoi une telle attirance pour cette épreuve ? 

Sylvain Besnard : « La passion avant tout ! Le tout-terrain aussi. Le rallye-raid est un penchant que j’affectionne tout particulièrement depuis l’année 2000, ma première participation au Dakar en camion. Auparavant, je bossais sur les circuits (depuis 1980). Les défis lancés, en particulier sur le Dakar chaque anné, sont compliqués ! » 

Afrique, Amérique du Sud, te voilà propulsé en Arabie Saoudite, nouvelle destination 

Sylvain Besnard : « Je ne connais pas du tout ce pays donc, totale découverte ce qui excite davantage la curiosité. D’après les images des reconnaissances que j’ai pu voir, j’ai l’impression que nous pouvons comparer certains terrains à la Lybie ou à La Mauritanie que je connais bien. Je ne cache pas mon impatience d’aller rouler là-bas ! » 

Préparer un camion, c’est presque surhumain ? 

Sylvain Besnard : « C’est effectivement beaucoup d’heures de travail pour que tout soit approprié et adapté aux exigences des pistes. De plus, ce n’est pas mon activité professionnelle. » 

Faire de l’assistance rapide, une mission délicate ? 

Sylvain Besnard : « Il faut éviter de se prendre au jeu de la course pour ne pas endommager le véhicule tout en étant au plus près des SSV que l’on assiste sans perdre trop de temps. C’est contraignant et le rythme est difficile à mesurer ! » 

Sylvain Besnard pilote un MAN (#547) et sera assisté dans l’habitacle par Antoine Vitse (navigateur) et Sylvain Laliche (mécanicien). 

LES ETAPES 

5 janvier – Étape 1 : Jeddah – Al Wajh (752 km dont 319km en spéciale) 

6 janvier – Étape 2 : Al Wajh – Neom (401 km dont 367km en SS) 

7 janvier – Étape 3 : Neom – Neom (489 dont 404km en SS 

8 janvier – Étape 4 : Neom – Al Ula (676 dont 453km en SS) 

9 janvier – Étape 5 : Al Ula – Ha’il (563 dont 353km en SS) 

10 janvier – Étape 6 : Ha’il – Riyadh (830 dont 478km en SS) 

11 janvier – Journée de repos à Riyadh 

12 janvier – Étape 7 : Riyadh – Wadi Al Dawasir (741 dont 456km en SS) 

13 janvier – Étape 8 : Wadi Al Dawasir – Wadi Al Dawasir (713 dont 474km en SS) 

14 janvier – Étape 9 : Wadi Al Dawasir – Haradh (891 dont 415km en SS) 

15 janvier – Étape 10 : Haradh – Shubaytah (608 dont 534km en SS) 

16 janvier – Étape 11 : Shubaytah – Haradh (744 dont 379km en SS) 

17 janvier – Étape 12 : Haradh – Qiddiyah (447 dont 374km en SS) 

NOUVEAUTE T4.3 

Les camions d’assistance en piste inscrits en T4.3 – le cas de Sylvain Besnard – seront tenus de réintégrer le parcours de la spéciale au point où ils l’auront quitté en cas d’intervention en dehors du tracé. 

Aucune assistance n’est possible pour un véhicule n’ayant pas réalisé l’intégralité du parcours. 

Marie-France Estenave

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