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DAKAR 2020 en ARABIE SAOUDITE du 5 au 17 Janvier

Un nouveau défi mais une passion avant tout !

 Avec Sylvain BESNARD #547

 Le transfert du Dakar de l’Amérique du Sud en Arabie Saoudite fait grincer quelques dents en raison de ses manquements aux droits de l’homme ! Par des paroles rassurantes et sans langue de bois, David Castera le patron du Dakar se montre rassurant. « Une volonté d’ouverture par le sport pour faire découvrir le pays, pour attirer les touristes… est à mettre en avant ! La Formule E a ouvert la voie en ce qui concerne les sports mécaniques. Beaucoup de garanties de la part du Royaume nous ont été données, nous y allons avec optimisme et conviction… » 

 Pour A.S.O., ce déménagement est raisonnable malgré la proximité du conflit avec le Yémen. Une délocalisation, dix ans après celle d’Afrique ne doit pas impacter l’épreuve mais au contraire, doit permettre de l’ouvrir davantage à de nouveaux concurrents, à de nouvelles équipes… et même à de nouveaux partenaires ! Un contrat de cinq ans lie les deux entités, prêtes à construire une forteresse comme ce fut le cas en Amérique latine en 2009. Et pour y arriver, confiance totale au Directeur du Dakar David Castera et à son équipe professionnelle et réactive. 

Avant son envol vers l’Arabie Saoudite, Sylvain Besnard (54 ans) s’est livré sur cette nouvelle aventure qui va noircir son livre personnel de souvenirs et d’anecdotes. Une 42ème édition qui se déroulera sur 12 étapes entrecoupées d’une journée de repos le 11 janvier 2020. 

 Avec Sylvain BESNARD 

#547 

Un nouveau Dakar se profile, pourquoi une telle attirance pour cette épreuve ? 

Sylvain Besnard : « La passion avant tout ! Le tout-terrain aussi. Le rallye-raid est un penchant que j’affectionne tout particulièrement depuis l’année 2000, ma première participation au Dakar en camion. Auparavant, je bossais sur les circuits (depuis 1980). Les défis lancés, en particulier sur le Dakar chaque anné, sont compliqués ! » 

Afrique, Amérique du Sud, te voilà propulsé en Arabie Saoudite, nouvelle destination 

Sylvain Besnard : « Je ne connais pas du tout ce pays donc, totale découverte ce qui excite davantage la curiosité. D’après les images des reconnaissances que j’ai pu voir, j’ai l’impression que nous pouvons comparer certains terrains à la Lybie ou à La Mauritanie que je connais bien. Je ne cache pas mon impatience d’aller rouler là-bas ! » 

Préparer un camion, c’est presque surhumain ? 

Sylvain Besnard : « C’est effectivement beaucoup d’heures de travail pour que tout soit approprié et adapté aux exigences des pistes. De plus, ce n’est pas mon activité professionnelle. » 

Faire de l’assistance rapide, une mission délicate ? 

Sylvain Besnard : « Il faut éviter de se prendre au jeu de la course pour ne pas endommager le véhicule tout en étant au plus près des SSV que l’on assiste sans perdre trop de temps. C’est contraignant et le rythme est difficile à mesurer ! » 

Sylvain Besnard pilote un MAN (#547) et sera assisté dans l’habitacle par Antoine Vitse (navigateur) et Sylvain Laliche (mécanicien). 

LES ETAPES 

5 janvier – Étape 1 : Jeddah – Al Wajh (752 km dont 319km en spéciale) 

6 janvier – Étape 2 : Al Wajh – Neom (401 km dont 367km en SS) 

7 janvier – Étape 3 : Neom – Neom (489 dont 404km en SS 

8 janvier – Étape 4 : Neom – Al Ula (676 dont 453km en SS) 

9 janvier – Étape 5 : Al Ula – Ha’il (563 dont 353km en SS) 

10 janvier – Étape 6 : Ha’il – Riyadh (830 dont 478km en SS) 

11 janvier – Journée de repos à Riyadh 

12 janvier – Étape 7 : Riyadh – Wadi Al Dawasir (741 dont 456km en SS) 

13 janvier – Étape 8 : Wadi Al Dawasir – Wadi Al Dawasir (713 dont 474km en SS) 

14 janvier – Étape 9 : Wadi Al Dawasir – Haradh (891 dont 415km en SS) 

15 janvier – Étape 10 : Haradh – Shubaytah (608 dont 534km en SS) 

16 janvier – Étape 11 : Shubaytah – Haradh (744 dont 379km en SS) 

17 janvier – Étape 12 : Haradh – Qiddiyah (447 dont 374km en SS) 

NOUVEAUTE T4.3 

Les camions d’assistance en piste inscrits en T4.3 – le cas de Sylvain Besnard – seront tenus de réintégrer le parcours de la spéciale au point où ils l’auront quitté en cas d’intervention en dehors du tracé. 

Aucune assistance n’est possible pour un véhicule n’ayant pas réalisé l’intégralité du parcours. 

Marie-France Estenave

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Le Dakar : Une course hors du commun

Pour sa 40ème édition, le Dakar s’élance de Lima, capitale du Pérou, pour arriver à Cordoba en Argentine. Cette année la célèbre course de Rallye-Raid a proposé un parcours particulièrement difficile. Un parcours de près de 9 000 kilomètres, en passant par trois pays et en adéquation avec les attentes des 525 compétiteurs. Les participants se regroupent en cinq catégories : les voitures, les motards, les camions, les quads et les SxS (Side by Side).

 

Nous allons nous immerger au sein d’un équipage : celui de Sylvain Besnard à bord de son camion MAN, accompagné du copilote Sylvain Laliche et du mécanicien Dave Berghmans. Le camion de Sylvain Besnard a une mission bien spécifique : en plus de faire la course comme les compétiteurs, l’équipage doit assister les véhicules Toyota Officiel du Team Overdrive.Son rôle de porteur d’eau est primordial. Sylvain Besnard et son équipe transportent les pièces détachées des voitures de course. Ils interviennent auprès des véhicules nécessitant un dépannage.Les journées sont longues et très éprouvantes pour ces trois passionnés de Rallye-Raid. Ils sont obligés de composer avec les aléas de la course. Ils doivent être concentrés sur leur course et les besoins des véhicules du Team Overdrive.
Le Dakar a été particulièrement compliqué lors des premières étapes. Sous la chaleur écrasante du Pérou, l’équipe a dû surmonter toutes les épreuves à travers tous types de paysages. En effet, ils ont vécu cinq jours de dunes à perte de vue avec un sable mou, des cratères et des montées vertigineuses qui n’ont pas facilité le passage des camions. Il aura fallu toute l’expérience et le savoir de l’équipage pour surmonter ces nombreuses difficultés des premiers jours.

 

 

Le parcours du Dakar mène les concurrents dans le désert Bolivien, plus précisément à La Paz. En mesure de venir en aide à un véhicule du Team enlisé dans le sable, le camion a une fois de plus rempli son rôle d’assistance en remorquant la voiture. Malgré une nuit blanche, l’équipage a pu rejoindre le bivouac au petit matin.
Pour assister une voiture Toyota ayant connue quelques problèmes techniques, le camion MAN l’a tracté jusqu’à La Paz. Une fois encore, l’équipage a fait preuve de solidarité avec les compétiteurs, une des valeurs fortes de ce rallye raid DAKAR. Tout cela avant une journée de repos que la Team a bien méritée.La journée de repos est l’occasion de charger de nouvelles pièces détachées dans le MAN afin d’anticiper les pannes possibles des véhicules en course. Les participants ont découvert La Paz, à 4 000 mètres d’altitude. Le froid et la pluie sont au programme de la journée de repos. Que serait le Dakar sans un violent orage en fin de journée ? – Peut-être dans le but d’égayer la nuit des concurrents. L’étape marathon entre Uyuni et Tupiza, située au sud de la Bolivie, est une étape de 498 kilomètres qui s’avérera très délicate. En effet, les véhicules en course sont sans assistance en cas de problèmes. Seul l’équipage du camion de course peut intervenir sur ces véhicules. Il a donc un rôle primordial tout au long de cette étape.Le camion MAN transporte toutes les pièces nécessaires à la révision des voitures officielles du Team Toyota : sa mission a été parfaitement remplie. Toutes les voitures ont été vérifiées durant la nuit. Dès lors, elles sont toutes prêtes à repartir au petit matin.

MAN Dakar 2018

 

 

Chaque journée dans le Dakar a son lot de rebondissements (les pannes, les problèmes mécaniques, etc.). Chaque étape est une aventure humaine exceptionnelle, les émotions sont mises à rude épreuve. C’est une des raisons pour laquelle cette course est extrêmement difficile. Le camion de Sylvain Besnard et son équipage parcourent des centaines de kilomètres chaque jour afin de venir en aide aux véhicules endommagés sur les trajets sinueux.Sur les 14 étapes, malgré la fatigue qui s’accumule pour l’équipage, Sylvain Besnard, Sylvain Laliche et Dave Berghmans sont toujours prêts à assister chaque véhicule de la Team Toyota. Après 18 heures de conduite en moyenne durant une étape, l’équipage s’attelle aux révisions mécaniques nécessaires pour repartir le lendemain. Ce qui leur laissent au maximum quatre heures de repos par nuit. En nombre de kilomètres parcourus, cela peut aller jusqu’à 956 par étape.À l’arrivée de cette épreuve monumentale, il ne reste qu’un tiers des concurrents, dont Sylvain Besnard et son équipage : des héros, des survivants, des vainqueurs qui ont accompli leur mission jusqu’au bout sans faillir, malgré les difficultés rencontrées tout au long de ce périple que représente le Dakar.

MAN Dakar 2018
 

Par Tristan Dezaulière.

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Baja Aragón : Deux Mini sur le podium

 

Orlando Terranova et P. Fiuza, 2èmes en Aragon © MFE

Au lendemain de l’arrivée du Silk Way Rally, les concurrents de la Baja Aragón ont à leur tour défilé sur leur podium d’arrivée. Les trois MINI engagées dans l’épreuve ont toutes fini dans les dix premiers, deux d’entre elles ayant même les honneurs du podium.

Orlando Terranova (ARG) et Paulo Fiúza (POR) ont ainsi placé leur Mini ALL4 Racing à la deuxième place, juste devant Mikko Hirvonen (FIN) et Andreas Schulz (GER) dans leur MINI John Cooper Works Rally. Quant à Jakub Przygonski (POL) et Xavier Panseri (FRA), ils ont terminé sixièmes dans la seconde MINI John Cooper Works Rally.

Samedi matin, Orlando Terranova avait pris la tête de la course à l’issue de la deuxième spéciale, mais il a été dépassé dans l’après-midi par son partenaire Mikko Hirvonen, avant que ce dernier ne se fasse coiffer par Nasser Al-Attiyah dans l’ultime spéciale. « La bagarre a été rude, dès le départ, a expliqué Terranova. La voiture était simplement au top. J’ai pris beaucoup de plaisir à participer à nouveau à la Baja, et ce d’autant plus que les spectateurs étaient présents en masse tout au long du parcours. Malheureusement, nous n’avons pas été suffisamment rapides dimanche. »

Mikko Hirvonen, lui, était secondé pour la première fois par un nouveau navigateur, Andreas Schulz. Dimanche, il n’a pas pu conserver la tête de l’épreuve et a dû se contenter de la troisième place finale. « Ce n’est toujours facile d’ouvrir la route, a confié le Finlandais. C’est clair que c’est un peu décevant de terminer finalement troisième. Mais d‘un autre côté, c’était mon premier rallye avec Andi et ça s’est vraiment bien passé. Nous avons commencé en quelque sorte à nous préparer pour le Dakar. »

Mikko Hirvonen © MFE

Parallèlement, Jakub Przygonski a été accablé par la malchance le dernier jour : handicapé par des problèmes de boîte de vitesses et par une crevaison, le jeune Polonais a perdu beaucoup de temps et a dû se contenter de la sixième place finale.

La prochaine manche de la Coupe du monde FIA des rallyes tout-terrain, la Baja hongroise, aura lieu du 10 au 13 août en Hongrie.

Andrea Schu llz et Paulo Fiuza © MFE

Classement général final :
1. N. Al-Attiyah (QAT) / M. Baumel (MCO) Toyota – 6h 40m 20s
2. O. Terranova (ARG) / P. Fiúza (POR) MINI ALL4 Racing – 6h 42m 55s
3. M. Hirvonen (FIN) / A. Schulz (GER) MINI John Cooper Works Rally – 6h 43m 26s
4. N. Roma (ESP) / A. Haro (ESP) Toyota – 6h 48m 43s
5. L. Poulter (ZAF) / D. von Zitzewitz (GER) Toyota – 6h 55m 05s
6. J. Przygonski (POL) / X. Panseri (FRA) MINI John Cooper Works Rally – 6h 57m 25s

D’après communiqué X-Raid,
In MFE-Live.com

 

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Silk Way : Cyril Despres réussit le doublé

Après l’annulation de la dernière étape, Cyril Despres (Peugeot) a remporté vendredi son deuxième rallye-raid Silk Way consécutif. Il devance son compatriote Christian Lavieille (Baicmotor).

Rallye raid - DESPRES Cyril (FRA) - Cyril Despres a remporté un deuxième Silk Way d'affilée. (Reuters)
Cyril Despres a remporté un deuxième Silk Way d’affilée. (Reuters)

Cyril Despres, régulier tout au long des 10 000 kilomètres parcourus depuis Moscou jusqu’aux dunes du désert de Gobi en Chine, a remporté vendredi le rallye-raid Silk Way pour la deuxième année consécutive.

Le pilote Peugeot, qui a gagné une étape, a notamment bénéficié des déboires de ses coéquipiers français : Stéphane Peterhansel, parti en tonneaux dès la première semaine de course, et Sébastien Loeb, contraint à l’abandon après une entorse à un doigt consécutive à un accident.

Deuxième titre auto pour Despres

Le pilote tricolore, quintuple vainqueur du Dakar à moto, a vu sa victoire officialisée suite à l’annulation de la 14e et dernière étape en raison des fortes précipitations prévues. «Une victoire sur le Dakar reste le Graal. Mais une victoire sur le Silk Way, ce n’est pas rien. L’an dernier, j’étais arrivé dans le clan (des vainqueurs de rallye-raids en auto). J’espère maintenant changer ma tête de tigre pour un Touareg en 2018», a-t-il plaisanté en référence aux trophées du Silk Way et du rallye Dakar.

Depuis sa reconversion entamée en 2014, Despres gagne son second titre en auto. Au classement général, il bat son compatriote Christian Lavieille (Baicmotor) et le pilote chinois Han Wei (Geely).

 Le classement général final :

1. Cyril Despres/David Castera (Peugeot 3008 DKR)
2. Christian Lavieille/Jean-Pierre Garcin (Baicmotor BJ40L) à 1h 04 min 39s
3. Han Wei/Min Liao (Geely SMG Buggy) à 1h 11 min 29s
4. Eugenio Amos/Sébastien Delaunay (Ford TRX08LMOD) à 2h 12 min 12s
5. Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret (Peugeot 3008 DKR) à 2h 37 min 27s

In www.lequipe.fr | samedi 22 juillet 2017

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Dakar 2017 : un incroyable triplé pour Peugeot Sport

Le plus expérimenté des pilotes Peugeot remporte, samedi, sa 13e victoire sur le rallye-raid. En moto, première pour un Britannique, Sam Sunderland, sur KTM.

Et de 13 pour « M. Dakar » ! Le Français Stéphane Peterhansel a remporté samedi 14 janvier son 13e rallye, à l’issue de la 12e et dernière étape, à Rio Cuarto, en Argentine, devant ses coéquipiers de chez Peugeot, Sébastien Loeb et Cyril Despres. Peugeot signe au passage son premier triplé depuis 1990, année où le constructeur s’est retiré du rallye-raid, pour n’y revenir qu’en 2015. Un triplé, reflet de la domination sur cette édition, sur des Toyota et des Mini qui n’ont pas réussi à s’imposer vraiment. Les 3008 DKR de Loeb (5), Peterhansel (3) et Despres (1) se sont offert neuf victoires d’étape sur dix possibles. Peugeot totalisant, en outre, quatre triplés a verrouillé la tête de la course depuis le 2e jour.

Après que le Qatari Nasser Al Attiyah, vainqueur en 2011 et 2015, a été mis hors course dès la 4e étape, le pneu de son pick-up arraché, les autres pilotes Toyota n’ont pas démérité mais sans pouvoir inquiéter le trio de tête, l’Espagnol Nani Roma finissant 4e et le Sud-Africain Giniel de Villiers 5e.

Duel « serré »

Pour Stéphane Peterhansel, cette 7e victoire auto sur le Dakar – après six à moto – a été conquise au terme d’un duel des plus « serrés » avec son coéquipier Sébastien Loeb, candidat à la victoire pour sa deuxième participation. Arrivés 9e l’an dernier, 2es cette année, le nonuple champion du monde des rallyes et son fidèle copilote Daniel Elena ont montré qu’ils avaient progressé – le célèbre équipage n’en demeure pas moins déçu. Navigation et hors-piste ne leur ont pas fait peur, mais les deux hommes ont perdu du temps sur des incidents mécaniques, comme lors de la 4e étape, où ils ont cédé une trentaine de minutes suite à une panne moteur.

« Finir deuxième… pas très loin… c’est sûr qu’au niveau de la vitesse, on était au-dessus et lorsqu’on attaquait fort, on arrivait à faire des écarts importants, a déclaré le pilote alsacien à l’arrivée, samedi 14 janvier. On a le potentiel. Je ne pense pas que je vais faire autant de Dakar que Peterhansel mais l’objectif c’est de réussir à le gagner un jour. »

« Des Dakar aussi serrés jusqu’à la fin, on n’en a pas connu souvent »,

notait le vétéran, qui a fait ses débuts dans l’épreuve en 1988 et gagné pour la première fois en 1991. A 51 ans, il a su profiter d’une crevaison de son coéquipier pendant la 11e, étape, vendredi 13 janvier, dans un secteur rapide et technique qui théoriquement devait avantager le rallye-man.

Si l’expérience a une fois de plus parlé en auto, la course moto offre à l’inverse un sacre inédit avec la première victoire d’un Britannique, 30 % du parcours, sur KTM. Agé de 27 ans, ce pilote avait déjà participé au rallye-raid à deux reprises, mais qui s’étaient soldées à chaque fois par un abandon – en 2012 et 2014. Il succède au palmarès à l’Australien Toby Price, contraint à l’abandon sur blessure lors de la 4étape. Il s’agit du seizième succès d’affilée dans le Dakar pour le constructeur autrichien KTM.

30 % du parcours annulé

L’on retiendra également de ce 39e Dakar qu’il n’a connu aucun accident mortel, malgré des conditions climatiques catastrophiques. Deux étapes, la 6e et la 9e ont été annulées, trois autres raccourcies. Au total, 1 495 kilomètres chronométrés ont été annulés, sur les 4 093 prévus, soit plus de 30 % du parcours.

Le plus long séjour du Dakar en Bolivie depuis qu’il a migré en Amérique du Sud en 2009 (cinq étapes autour de la journée de repos dimanche) laisse un goût d’inachevé. Contrairement à ce que prévoyait l’organisation, la haute montagne n’a pas été le juge de paix du « plus dur » des Dakar sud-américains. La victoire s’est au contraire jouée sur des détails, des points de règlement.

In Le Monde.fr |

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Peugeot vainqueur du Dakar 2016

In http://www.rallyraid.fr/

Vingt-six ans après son dernier succès, PEUGEOT remporte le Dakar pour la cinquième fois de son histoire. La PEUGEOT 2008 DKR, 2 roues motrices, triomphe avec son équipage le plus capé, Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret.
• PEUGEOT remporte le Dakar dès sa deuxième participation sur le continent sud-américain.

• Les PEUGEOT 2008 DKR sur le Dakar 2016 : 9 victoires d’étape sur 12 ; 7 doublés dont 2 triplés.

• 25 ans après son premier succès (en moto), Stéphane Peterhansel remporte sa 12e victoire sur le Dakar (6 à moto, 6 en auto avec son navigateur Jean-Paul Cottret)

• Cyril Despres/David Castera et Sébastien Loeb/Daniel Elena ont créé les belles surprises de ce Dakar. Ils terminent respectivement septièmes et neuvièmes.

• 3 des 4 PEUGEOT 2008 DKR sont à l’arrivée. Leader à quatre jours du but, Carlos Sainz/Lucas Cruz manquent au Team Peugeot Total sur le podium final qu’ils ont contribué à conquérir.

UN PALMARES EN OR

Pour PEUGEOT, cette victoire complète un palmarès sportif déjà riche de quatre succès au Dakar conquis en Afrique entre1987 et 1990 et comprenant de nombreux triomphes dans des compétitions aussi variées que les 24 Heures du Mans, Pikes Peak ou encore le WRC.
Cette victoire restera aussi un temps fort du palmarès de PEUGEOT qui s’est imposé dès sa 2e participation en Amérique du Sud. 3 PEUGEOT 2008 DKR ont franchi l’arrivée.

Jamais un tel résultat d’ensemble n’aurait été possible sans quelques mémorables séances d’entraide entre les équipages ainsi qu’entre ces héros de l’ombre que sont les mécaniciens. Auteur d’une très belle course pour sa deuxième participation sur quatre roues, Cyril Despres (qui a contribué à l’un des 7 doublés) s’est spontanément improvisé ange-gardien de ses équipiers qu’il a dépannés en quelques occasions. Des images fortes qui entretiennent la légende de cette épreuve…

« Mr DAKAR » A ENCORE FRAPPÉ

Recourant à toute son expérience, le duo Peterhansel / Cottret de la PEUGEOT 2008 DKR n°302 a franchi, en vainqueur, le podium final de Rosario. S’il s’agit de la sixième victoire commune pour cet équipage, ce succès est aussi le douzième à porter au crédit de Stéphane Peterhansel, déjà six fois vainqueur à moto. 25 ans après son premier succès, il améliore encore son propre record et confirme son statut d’incontournable « Mr. Dakar » !

MISSION COMMANDO !

Avec 9500 km à parcourir en deux semaines entre l’Argentine et la Bolivie sous les caprices de la météo et à des altitudes allant jusqu’à 4800 m, le Team Peugeot Total a relevé un défi impitoyable avec l’un des commandos les plus impressionnants jamais vus au départ de l’épreuve. Cumulant à eux trois 17 victoires au Dakar, les équipages de  2015, Stéphane Peterhansel/Jean-Paul Cottret, Carlos Sainz/Lucas Cruz et Cyril Despres/David Castera ont été rejoints par les nonuples champions du monde des rallyes Sébastien Loeb/Daniel Elena qui effectuaient, quant à eux, leurs grands débuts sur cette épreuve mythique.

UN DEFI TECHNIQUE

311787-fkvyoyepoj-whrTous se sont illustrés au cours du rallye au volant de leur PEUGEOT 2008 DKR. Tenant compte des nombreux enseignements enregistrés l’an passé, à l’occasion du premier Dakar disputé par PEUGEOT sur le continent sud-américain, les ingénieurs de l’équipe ont travaillé sans relâche. Plus basse, plus large, plus longue et plus puissante, la nouvelle PEUGEOT 2008 DKR a rapidement démontré l’étendue du son potentiel. Toujours fidèle aux « deux roues motrices » face aux traditionnels 4×4,   elle s’est révélée à l’aise sur tous les types de terrains, confortant ainsi les options techniques prises à l’origine du projet.

DEUX SEMAINES DE REBONDISSEMENTS

Les équipages du Team Peugeot Total se sont emparés de la tête de l’épreuve dès la première étape disputée. Exploitant au mieux ses talents de rallyman sur ce terrain familier, Sébastien Loeb était le premier à accrocher une spéciale mais Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz ne tardaient pas à l’imiter. S’adjugeant six doublés dont deux triplés sur les six étapes disputées lors de cette première semaine, les PEUGEOT 2008 DKR ont régulièrement occupé les trois premières places du classement général, offrant à toute l’équipe d’intenses montées d’adrénaline. C’est d’ailleurs le trio Loeb-Peterhansel-Sainz qui pointait en tête à Salta, lors la journée de repos, après un éprouvant détour sur les hauts plateaux boliviens.

568c0c160c499La deuxième semaine de course offrait une dose supplémentaire d’aventures avec un parcours plus varié, davantage de hors-piste et des sections tracées dans des dunes. Sur ce terrain propice à de nombreux bouleversements, Sébastien Loeb (tonneau) et Carlos Sainz (abandon sur rupture mécanique à l’étape 10) perdaient bientôt leurs chances de briguer la victoire. Cyril Despres ayant été retardé dès la cinquième étape (problème de turbo), Stéphane Peterhansel était dès lors désigné comme chef de file du Team Peugeot Total pour la victoire. Vainqueur survolté d’une spéciale cruciale dans les fameuses dunes de Fiambala, l’équipage prenait le pouvoir lors de la dixième des treize étapes avec une avance d’une heure. Il ne lui restait plus qu’à gérer ce capital jusqu’à l’arrivée.

Rendez-vous en 2017 !

ILS ONT DIT….

Bruno Famin, directeur de Peugeot Sport
« Le bilan dépasse nos attentes puisque nous étions là pour démontrer la performance de la voiture. Nous l’avons très bien fait tout au long du rallye dans tous les types de conditions. C’est donc le signe que nous avons gagné le pari technique que nous avons fait. Nous avons encore rencontré quelques petits soucis techniques ce qui nous donne à penser que notre PEUGEOT 2008 DKR a encore une marge de progression à exploiter. Nous sommes ravis par ce résultat et espérons le confirmer l’an prochain en réalisant, pourquoi pas, un triplé ! ».

568453cb39cf2Stéphane Peterhansel (pilote de la PEUGEOT 2008 DKR victorieuse)*
« C’est une énorme satisfaction. Avant le départ, un tel résultat était loin d’être garanti. J’avais la sensation que l’équipe était encore un peu jeune et, en fait, tout s’est très bien enchaîné. Nous avons eu la bonne surprise d’avoir une voiture performante sur des spéciales de type WRC. J’ai essayé de rester au contact à ce moment-là, sachant que Carlos et Séb étaient plus rapides.
Nous avons fait une course propre avec une journée de grosse attaque et nous nous sommes retrouvés en tête avec une avance très confortable : 50 minutes à trois jours de l’arrivée. Après, il a fallu une gestion intelligente. Ça m’a tellement fait rêver de rouler pour Peugeot lorsque je disputais mes premiers Dakar à moto, que rejoindre cette équipe et la faire gagner est une superbe satisfaction. »

Jean-Paul Cottret (copilote de la PEUGEOT 2008 DKR victorieuse)*
« Nous sommes ravis d’amener cette PEUGEOT 2008 DKR sur le podium ! C’est une récompense pour toute l’équipe qui a beaucoup travaillé pendant deux ans. Après une année d’apprentissage, la victoire est au rendez-vous. C’est une belle réussite. J’adresse à un grand merci à toute l’équipe. »

Cyril Despres (pilote de la PEUGEOT 2008 DKR – 7e)
« Je tire un bilan positif de cette deuxième participation en voiture. C’est toujours agréable de franchir l’arrivée d’un Dakar. Nous avons effectué quelques très belles étapes. Avec David, nous commençons à nous roder. Nous avons repéré quelques erreurs à ne pas refaire et constaté que nous pouvions suivre le rythme des premiers lors de certaines spéciales. Avoir trois PEUGEOT 2008 DKR dans le Top 10 est une satisfaction pour tout le team. »

Sebastien LoebSébastien Loeb (pilote de la PEUGEOT 2008 DKR – 9e).
« Je suis content d’être arrivé au bout ! Il y a eu du positif et du négatif mais, dans l’ensemble, nous avons affiché un bon niveau de performance. Nous avons fait quelques erreurs sur les étapes où nous étions moins à l’aise parce que nous manquions d’expérience. Sinon, en performance pure, nous étions dans le coup. Nous nous sommes bien amusés sauf sur certaines journées qui ont été « galère ».

Carlos Sainz (pilote de la PEUGEOT 2008 DKR n°303)
« Je tiens à féliciter toute l’équipe et particulièrement Stéphane et Jean Paul. Nous avons tous travaillé dur pour développer la PEUGEOT 2008 DKR et je suis très fier d’avoir contribué à ce travail d’équipe. Obtenir un tel résultat après seulement deux ans est absolument remarquable. C’esAUTO - DAKAR 2016 - PART 2t un challenge passionnant ».

LES CHIFFRES CLE

• Victoires d’étape : 9 sur 13 pour les PEUGEOT 2008 DKR (étapes 2, 3, 5 et 13 pour Loeb/Elena; étapes 4, 6 et 10 pour S. Peterhansel; étape 7 et 9 pour C. Sainz).

• Leaders successifs : S. Loeb (étape 2 à 5 et étape 7),   S. Peterhansel (étapes 6 et 8 puis étape 10 à 13) et C. Sainz (étape 9).

• Victoires de Stéphane Peterhansel sur le Dakar : 1991, 1992, 1993, 1995, 1997, 1998 (moto) ; 2004, 2005, 2007, 2012, 2013, 2016* (auto)

Classement final provisoire*

1. Stéphane Peterhansel (FRA)/Jean-Paul Cottret (FRA), PEUGEOT 2008 DKR, 45h22min10s

2. Nasser Al-Attiyah (QAT)/Matthieu Baumel (FRA), Mini, +34min58s

3. Giniel De Villiers (ZAF)/Dirk Von Zitzewitz (DEU), Toyota, +1h02min47s

4. Mikko Hirvonen (FIN)/Michel Perin (FRA), Mini, +1h05min18s

5. Leeroy Poulter (ZAF)/Robert Howie (ZAF), Toyota, +1h30min43s

7. Cyril Despres (FRA)/David Castera (FRA), PEUGEOT 2008 DKR, + 1h49min04s

9. Sébastien Loeb (FRA)/Daniel Elena (MC), PEUGEOT 2008 DKR, +2h22min09s

* sous réserve d’appel

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Dakar 2015 : façon marathon

En Argentine, au Chili et en Bolivie, les pilotes et équipages du Dakar 2015 découvriront ou retrouveront la subtilité en même temps que la rudesse du rallye raid à l’état pur. Les autos et camions, qui n’avaient plus vécu d’étape marathon depuis 2005, y auront droit cette année. Et quelques innovations, comme la journée de repos alternée, modifieront le rythme global du rallye.

Marathon pour tout le monde

Depuis trois ans, le parcours du Dakar a proposé aux pilotes des catégories moto et quad des étapes marathon, correspondant aux principes fondateurs du rallye raid. Sur deux jours de course, les concurrents ne bénéficient pas de l’intervention de leurs équipes d’assistance. Isolés dans un bivouac où seuls les pilotes ont accès, ils effectuent eux-mêmes leur entretien et les réparations éventuellement nécessaires pour repartir le lendemain. La contrainte incite bien sûr à la gestion du matériel, et introduit des paramètres supplémentaires de stratégie.

En termes de convivialité, les étapes marathon représentent également un moment privilégié, qui reste ancré dans les mémoires des concurrents. Sur l’édition 2015, le principe de ces étapes marathon sera étendu à toutes les catégories. Les équipages auto auront ainsi un bivouac dédié, tout comme les camions.
Parcours dissociés… et même repos alterné !

Les parcours dessinés lors des dernières années ont permis de confirmer l’utilité de la dissociation des tracés entre les différentes catégories engagées. Lors de l’édition 2014, cinq étapes et près de 40 % de la distance parcourue étaient concernées, avec des bénéfices en termes de confort de pilotage, de sécurité, de variété des terrains et donc d’intérêt sportif.

C’est avec les mêmes intentions qu’a été abordée la conception du Dakar 2015, en poussant même l’idée jusqu’à l’organisation de journées de repos également distinctes selon les catégories. La ville d’Iquique, qui se trouve cette année à la pointe nord du parcours, accueillera ainsi pendant trois jours le bivouac du rallye, au pied de sa célèbre descente.
Trois pays : Argentine, Chili, Bolivie

carte du parcours Dakar 2015
Dakar 2015 – le parcours

(source : http://www.dakar.com/dakar/2015/fr/parcours.html)

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Le Rallye OiLibya du Maroc édition 2014 : les recos se terminent

Chaque année, c’est un vrai challenge que se donne l’équipe d’organisation NPO Events, pour proposer un tracé nouveau et ambitieux pour le Rallye OiLibya du Maroc.
Le teint hâlé et après plusieurs semaines de désert, l’équipe est en phase de terminer les reconnaissances de l’édition 2014. Entourée des experts de la discipline, l’équipe finalise les cartes et points GPS afin de concocter un parcours à la fois accessible et technique, sur les plus belles pistes du Sud Marocain.

Les 6 étapes qui se dérouleront du 4 au 9 Octobre prochain, vont permettre aux pilotes de tous niveaux, de goûter à tous les types de terrain (Erg, pistes rapides, pistes sablonneuses, fech fech, dunes, montagnes, sable,…). La force du pays Marocain réside dans sa diversité et l’équipe NPO EVENTS met un point d’honneur à vous le faire découvrir sous toutes ses coutures !

Les nombreux Teams Pros et amateurs à moto, quad, SSV, Auto et Camion qui ont profité de l’offre FLASH en confirmant leur inscription, pourront donner le meilleur d’eux même dans des conditions optimales de sécurité et de fiabilité et toujours dans une ambiance conviviale !

Le parcours du Rallye OiLibya du Maroc 2014 s’annonce comme un programme complet qui clôtura magnifiquement le Championnat du Monde FIM et la Coupe du Monde 2014 FIA des Rallyes au coeur d’une nouvelle ville d’arrivée !

L’équipe de reconnaissance vous donnera plus de détail sur les spéciales tracées mi juin.

SAVETHEDATE2014
A suivre,…
La convivialité : un des pilliers du Rallye OiLibya du Maroc !

(source : http://rallyemaroc.npo.fr/)

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L’embarquement de Normandie

Les péripéties débutent quelquefois bien avant la course ! Le point de rendez-vous fixé au Havre pour l’embarquement des véhicules européens